Le déclic, existe-t-il chez nos oiseaux de compagnie?
Le déclic
Chez nous les humains, le déclic représente un sentiment libératoire suite à un blocage. Ce dernier permet de trouver des solutions pour s’en sortir. Que ce soit au travail ou dans la vie en générale.
Cela fait un certain temps que je me suis posé la question sur le déclic chez nos oiseaux de compagnie. Cependant, j’ai toujours repoussé l’idée d’en parler. Peut-être c’est parce que le sujet est assez complexe et mérite plutôt une thèse pour le développer… lol
Ceci dit, je peux quand même vous en parler selon mon ressenti et mes observations accumulées durant ces nombreuses années aux cotés de mes oiseaux.
Je partirai du principe que cela ne mange pas de pain mais surtout que c’est un point de vue parmi d’autres qui n’engage que moi. Ce n’est en aucun cas une règle affirmative… oufff je peux commencer maintenant?
Mais peut-on extrapoler le déclic humain à nos oiseaux de compagnie?
Les perruches et perroquets éprouvent des sentiments et cela est prouvé scientifiquement. Sans oublier qu’ils sont à la fois intelligents et sensibles. Donc, je trouve que la question est légitime.
J’ai des oiseaux EAM et EPP (apprivoisés et non apprivoisés) pour ne pas faire de jaloux. J’en ai donc vu (un peu près) tous les aspects liés au comportement des espèces que j’élève. Pour aborder ce sujet, je vais évoquer un cas extrême qu’est à mon sens pourrait répondre à cette question.
Cas d’un pyrrhura molinae sauvage
En juin dernier, j’ai acquis une conure pyrrhura molinae de mutation violet sf sauvage et c’est le cas de le dire. Elle était extrêmement peureuse. j’ai eu des oiseaux EPP farouches, par contre celle-ci était la championne toute catégorie confondue. Dès que je rentrais dans la pièce, alors que j’étais encore loin de sa cage, elle se cognait partout. Je vous avoue que j’avais peur qu’elle se blesse. Donc, je marchais doucement, parfois le dos tourné pour éviter de croiser son regard et d’envenimer la situation.
Sur le coup, j’ai cru que c’était un cas désespéré et qu’il fallait mieux qu’elle aille dans une volière extérieur… Mais j’ai appris d’être patient pour gérer ce genre de situation et surtout de m’adapter au rythme de chaque oiseau. Puis, petit à petit, la situation s’est légèrement amélioré et l’oiseau ne s’agitait plus.
Est-ce que c’est le déclic?
À ce stade je ne dirai pas que c’est un déclic car l’oiseau a tout simplement prit continence que je ne suis pas là pour l’embêter et en même temps j’avais créé une routine positive afin de l’habituer à ma présence.
La situation a stagné pendant un certains temps, jusqu’au jour où ma conure s’est approchée de moi à travers les barreau. Au début je n’avais pas cru mes yeux, je me suis déplacé et illico elle m’a suivi. J’étais tellement surpris, surtout qu’auparavant, je n’ai vu aucun signe de rapprochement. Le lendemain, la petite conure a reproduit le même comportement en cherchant le contact. J’ai donc approché ma main sur les barreau de la cage et après quelques secondes d’hésitation de sa part, elle m’a mordillé gentiment le bout du doigt. C’est à partir cet instant qu’elle est devenue proche de moi.
Pour moi, ce revirement de comportement inopiné n’est pas le fruit du hazard, mais plutôt à quelque chose qui ressemble à un déclic (comportemental). Selon Marthe Marandola, formatrice en développement personnel « Le déclic surgit suite à une germination longue et secrète dans la marmite de l’inconscient ». Ce qui peut-être explique le cas de ma conure…
Dans ce genre de cas, l’oiseau prend le temps qu’il faut pour analyser son environnement et une fois son sentiment de peur disparaît tout peut arriver (ou pas). Dans certaines cas, un revirement à 180 degrés au niveau du comportement va opérer par magie et souvent sans explication. J’ai eu ce cas aussi chez la calopsitte et la perruche catherine…
Le fait qu’un oiseau EPP change de comportement et devient moins farouche, voir proche de son humain, cela ne m’étonne pas du tout. D’autant plus, que sur les groupes facebook, des cas d’oiseaux EPP qui deviennent du jour au lendemain proches de leur humain est souvent évoquer…
Ce qui me réconforte dans mon analyse pour penser que le déclic peut exister chez nos animaux de compagnie. Peut-être pas de la même manière que nous les humains mais les faits sont là…
Pensez-vous que le déclic existe chez nos compagnons à plumes ou à poils ?
Bonjour,
Je suis convaincue à 100 % que le déclic existe chez tous les animaux que ce soit les oiseaux, les chiens ou autres.
De nos jours, on reconnaît l’intelligence, la sensibilité chez tous les animaux et on commence à s’interroger sur les arbres et les végétaux alors pourquoi un oiseau entouré d’amour et de bons soins ne pourrait-il pas avoir un déclic positif !!! Merci pour cet article.